Etape 9 : Site de la vigne de la lande

 

11- Une ferme typique : La Vigne de La Lande

 
En 1826, le lieu-dit n’est pas encore la Vigne de La Lande, mais simplement La Lande.
La ferme de la Vigne de la Lande peut être considérée comme le modèle de ferme au temps où l’élevage était encore pratiqué à Saint-Léger-les-Vignes.
 
Lors d’une visite en 2012 on y trouvait encore deux soues à cochons. Puis ce qui fut autrefois une boulangerie-buanderie avec une cheminée dont ne reste que le conduit ; à l’arrière un four à pain. A côté de l’âtre, des briques ont été montées en demi-cercle permettant de poser la lessiveuse au-dessus du foyer. Au fond de la pièce, le coin laiterie est protégé par quelques planches de bois.
 
Plus haut, deux étables ou écuries. Dans l’une d’elle on trouve les traces d’une ancienne cheminée. Les mangeoires sont toujours présentes. En 1947 on y trouvait sept bovins adultes, huit jeunes et deux bœufs de travail. On peut voir un enclos permettant d’isoler le taureau, ou la vache prête à mettre bas.
 
Le bâtiment suivant est surélevé. On y trouve encore aujourd’hui un énorme pressoir à long fût. Sur une des poutres est gravée la date à laquelle elle a été changée : 1890. A côté de celui-ci il existait autrefois un autre pressoir encore plus gros qui malheureusement fut vendu et débité dans les années 60. Au fond du local, on découvre une cheminée d’angle en briques.
 
La pièce suivante devait servir à entreposer les barriques et autre matériel de viticulture.
La dernière partie, avec ses entourages en briques est plus récente. On accède à l’étage par un joli escalier extérieur derrière lequel se trouve un puits.
Le bâtiment opposé consiste en une vaste salle destinée à la viticulture où l’on entre par un grand portail en bois à deux battants. Mémoire de Saint-Léger y organisa en 1994 le repas de noce figuratif des années 30. (On y trouve maintenant une piscine). Au-dessus de la façade l’accès au grenier est protégé par un auvent pris dans les poutres de la charpente. Seules quelques ouvertures en meurtrières sur les autres murs protègent de la lumière du soleil et de la chaleur avant que l’arrière ne soit largement ouvert pour laisser entrer les machines. Une construction a d’abord été ajoutée en sous pente, avant qu’un second bâtiment ne vienne s’y accoler.
 
Dans la cour, le tas de fumier a disparu mais le second puits est toujours présent. Un hangar domine, il se trouve au niveau de la maison mitoyenne qui, après avoir obtenu l’électricité en 1932, a subi une extension tardive sur l’arrière. Des travaux d’amélioration de l’intérieur ont été exécutés en 1947, d’où la nécessité de remplacer l’escalier intérieur par un escalier extérieur.
 
A l’autre extrémité se trouve un poulailler avec une dizaine de nichoirs et un clapier collé au mur du hangar.
Vers 2015 cette ferme et tous ses bâtiments furent vendus et transformés en maison d’habitation.